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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 09:20

« Compression de données » est un petit assemblage qui réunit quelques années de travail… Nous accumulons des CD au cours des années et la plupart du temps, ils ne serviront plus jamais, ou rarement. Nous stockons, archivons au cas où…

J’ai donc réuni tous ces CD enfuis dans le fond d’un carton, et chargés d’informations qui eurent leurs heures d’actualité.

Et là, j’ai trouvé amusant d’être face à une masse translucide malgré les kilo-octets d’informations qu’elle portait. Après tout, tout ce qu’il y avait n’était que des 0 ou des 1, plus précisément, des creux ou des bosses. Des 0 ou des 1 pour refaire tout un monde ! Un monde essentiellement vide tout compte fait.  

Bon au final, j’obtiens un presse-papier original qui porte en soit des heures de travail ou des images personnelles.

Pour le présenter, j’ai voulu m’amuser un peu et user de son sens du rythme, si, si… Une photo n’aurait pas su rendre son déhanché. Pour vous, je décompresse mes données. J’en ai donc fait un film déjà envié par les studios Pixar. 

 

 

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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 19:23

Quant on y réfléchit 3 secondes, n’est-elle pas étrange cette histoire de carte de nationalité ? Une carte pour vous dire : vous êtes français…

Carte de « Nationalité française », il faudrait me dire s’il s’agit d’un club dont on fait partie, une carte privilège qui me donne droit à des points cadeaux ou encore une carte VIP me permettant d’aller dans les loges pour regarder crever ceux qui font tout pour l’obtenir.

Personnellement, étant aussi peu globe-trotter qu’un vieux chêne dans son champ, cette histoire de carte m’apparaît bien absurde. Elle est un peu comme le jouet que vous délaissez et dont vous prenez conscience quand un autre enfant s'amuse avec…

Cette carte apparaît plus comme enfanté par un système protectionniste que par un système de valeurs humaines. Cela peut paraître comme un constat évident, mais quand on en fait l’analyse, on peut trouver cela bien étrange. Elle représente seulement ce pour quoi elle est faite. Or, on ne vous demande jamais votre carte d’identité pour savoir si vous incarnez bien la fraternité, l’égalité ou la liberté mais bien suite à une infraction quelconque ou la frontière passée… Le problème est donc bien économico juridique et non moral ou philanthropique. C’est important de bien s’entendre sur ce que cela signifie… Si nous refusons des personnes en France, ce n’est pas pour des valeurs morales mauvaises ou pour des défauts d’humanités mais bien pour, dit-on, protéger la nation et notre économie. Ces personnes sont des « dangers » car elles n’ont pas la carte pour entrer dans une zone géographique opulente. Elles ne sont pas les bienvenues et considérées par défaut comme des hors-la-loi. La France est une propriété privée tans pis pour ceux qui n’ont pas vu le panneau, « attention ! chiens méchants ».

Imaginez un monde qui prônerait l’humanisme et la tolérance, c’est-à-dire qui souhaiterait une vraie paix, pensez-vous que ce monde serait sectionné, tronçonné pour que des bouts d’humanité ne puisse aller là où elle veut, si elle n’a pas la carte adéquate ? Serait-ce un monde où l’on accumulerait des richesses dans un coin, en profitant de zones moins favorisées pour en extraire encore plus de richesses tout en contrôlant la circulation humaine grâce à des prétextes nationalistes ? Un monde avec des réflexions tel que « ce bout de terre est à nous ! Et les nuages qui vont avec, l’eau, l’herbe et ces putains de moustiques qui nous emmerdent l’été… » Un monde ou tout serait estampillé par un pays. Nous sommes d’accord, ce monde serait un paradoxe…

Et pourtant… Nous sommes bien dans un monde qui parle d’humanisme, qui parle de droits de l’homme dont la France serait le berceau, qui expose des valeurs humaines en vitrine mais qui, dans les faits, met en vente et stock tout son contraire. Nous sommes, et ce n’est pas un scoop, loin d’un idéal humaniste et tolérant. Vous me direz qu’un idéal est par définition une idée de la perfection qui reste inaccessible. Pourtant, vivre et aller où bon nous semble serait le signe d’un monde sain et d’une humanité rassurante. Un partage équilibré des richesse nous laisserai à chacun de quoi vivre et si cela se trouve, chacun serait bien là où il est. Nous pourrions alors régler les autres problèmes : dérèglement climatique, maladies…

Hélas, le constat est que, non seulement nous sommes loin d’un idéal mais surtout, nous sommes loin de tendre vers cet idéal de libre circulation, les volontés ne pousse en rien dans ce sens. Nous édifions plutôt des murs bien plus épais que celui de Berlin dont bien gentiment nous avons fêté la chute.

Nous vivons dans la peur qui engendre la protection qui engendre le rejet qui engendre l’incompréhension qui engendre la peur… Une part de moi comprend ce regard craintif qui applaudit quand on se barricade, quand on ouvre les parapluies et quand on ferme la porte au type bizarre… Mais cette face-là n’est pas la meilleure et sûrement pas celle que je souhaite écouter. Ceux qui renforcent les frontières sont souvent ceux qui vantent les vertus du libéralisme. Hélas, ils ne libèrent que les capitaux et encore, quand ils vont dans leurs poches ! S’ils allaient au bout de leurs idées, si ce libéralisme était une valeur humaine, une foi et non un moyen, il leur faudrait alors libérer les hommes et abolir des frontières qui marquent simplement les limites trop étroites de notre imagination et de notre intelligence.

Vous ne vous en souvenez pas, vous étiez trop jeune, mais quand nous étions encore des nomades, avant « veaux, vaches et cochons », nous nous déplacions uniquement pour aller là où nous pouvions vivre. Ce n’était pas une liberté mais un simple instinct de survit. Aujourd’hui, non seulement nous avons tué le nomadisme, mais surtout détruit l’un des premiers droits de l’homme, un droit qui existait avant même qu’il ne soit inscrit sur une tablette, celui de survivre. Aujourd’hui, les « nomades malgré eux » n’ont plus que le droit de regarder des richesses s’accumuler loin d’eux et d’accepter cela sans agir, avec le sourire si possible. Les politiciens trouvent les meilleures excuses pour justifier le renvoi de ces troubles fêtes, juste avant d’aller se goinfrer de petits-fours à l’Elysée pendant l’une des somptueuses réceptions.

« Nous ne pouvons accueillir toute la misère du monde », alors nous regardons, par écran interposé, ceux qui se débattent dans cette misère. Et puis, pour les finitions, nous poussons gentiment ceux qui, par excès de volonté et de détresse, seraient arrivés jusqu'à nous. Rien de plus naturelle en somme, une réaction de survit aussi, mais de ceux qui vivent dans l’abondance : sauver son canapé, ses congés payés, sa sécurité sociale et sa bonne conscience.

Cette fameuse carte de nationalité porte en elle un non-droit et non, des droits. Elle n’a de sens que dans la négation de l’autre. Elle aurait pu être une carte honorifique marquant un attachement à des valeurs, à une histoire ou encore à des projets communs mais rien de tout cela, en fait, elle n’est qu’un outil forgé par une administration et un système judiciaire servant à justifier le rejet. Il est normal et logique de rejeter quelqu’un qui n’a pas ce bout de papier tamponné par un service administratif. Comment cela, le monde est absurde ? Mais non, le monde est en fait bien ordonné. Nous sommes étiquetés, rangés dans des classeurs, des fichiers informatiques. Le monde est un grand meuble où chacun doit trouver sa place, son petit coin entre deux autres fiches. Tans pis pour ceux qui seraient rangés dans un fond de tiroir ou sous l’armoire, oubliés avec les moutons de poussière. L’important est le classement, l’ordre et le respect de cette organisation. Mais pour sauver quoi, et qui ?

« Nationalité Française » n’a donc que l’écho d’une mécanique administrative et politique. Un système organisé et aveugle protégeant une entité abstraite qu’elle-même n’arrive pas à définir. Pensez-vous qu’elle défendrait une culture, une éventuelle émotion humaine et bien non, plutôt nos gros sous et notre confort. Aujourd’hui il semblerait qu’on ne sache même plus ce qu’est être français, heureusement, il y a une carte d’identité qui vous rassure et vous rappelle que vous êtes bien français ! merci à ce pense-bête… En même temps, elle ne suffit pas toujours, à priori, il faut avoir un profil type, une perversion au sein même d’une autre perversion. Dire que je n’ai même pas de carte d’identité humaine, un coup à ce faire traiter comme un chien !

Je finirai sur ce politicien, traitant des réfugiés de lâches parce qu’ils avaient quitté leur pays en guerre, parce qu’ils avaient fait un voyage que ce même politicien n’aurait pas supporté une seule journée, parce qu’ils avaient laissé un pays où ils ne voyaient plus d’avenir, parce qu’ils ne voulaient pas prendre un fusil et être un bon soldat, parce qu’ils osaient avoir l’espoir de trouver mieux ailleurs qu’un pays en guerre depuis des années… Cet homme, ce politicien, confortablement posté dans ses mocassins, s’apprêtant peut-être à boire sa tisane après son discours ou une coupe de champagne, dont le plus gros risque dans sa journée était de se brûler en avalant sa soupe, se met à traiter ces gens de lâches. Il est soutenu par toute une armée de bien-pensants qui nous gouverne. Alors, je ne sais pas où se trouve la lâcheté, je vous laisse juge, par contre je n’ai aucune difficulté pour situer la vulgarité et toute une pléiade de qualificatifs qui, j’en suis désolé pour ce pauvre politicien, l’exclus de toute obtention de la carte, si peu convoité, de nationalité humaine… Pour autant, il ne cherche semble-t-il pas à entrer dans la zone délimité par cette carte, il n’a donc pas de risque d’expulsion, qu’il se rassure.

(Pour info, exposition « Boat Peaple, bateau en exil » aux Champs Libres, à Rennes, jusqu’au 2 mai)

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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 10:19
Après un travail bien égocentrique, il me faut apporter un peu d'oxygène à ce blog en vous présentant le travail d'une amie...

Depuis que je la connais, elle trouve toujours de nouveaux projets artistiques à développer et à expérimenter, elle est donc naturellement la bienvenue sur ce blog.

Je vous laisse découvrir son univers et ses dernières réalisations vidéos. En marge de cela, elle a édité dernièrement un petit guide de paris des plus original : Paris décalé (36 promenades sérieuses prêtant à rire) aux éditions Lonely Planet. Pour ceux qui veulent découvrir Paris sous un autre jour.

Les vidéo ci-dessous ont été réalisé avec son ami, également auteur de compositions faites de parapluies ! Bons films...


 
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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 15:23

Suite du premier essai. Autoportrait, acte 2. Toujours à partir de photos faites exclusivement dans mon bureau, voici une autre facette de ce que je suis… aussi. En plus d’être différent selon le bain dans lequel je me baigne, je suis différent dans un même bain, vous imaginez la schizophrénie… Nous ne nous baignons jamais dans la même rivière, certes, mais je dirai de plus, le « nous » qui se baigne, n’est, lui non plus, jamais le même, puisqu’il est aussi rivière !

Bon, ce n’est qu’un exercice mais je pense que cela me ressemble, au moins de profil. De face, je suis beaucoup moins calme…

Ce petit film vous accompagnera si vous avez 5(,50) mn de pause. Suivez l’oiseau (faute de lapin blanc…).

 


 

 

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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 19:17

Présenter des tests et des réalisations improbables est une démarche en soi, en tout les cas, c’est celle de ce blog, à prendre ou à laisser... Ce montage photo en vidéo s’y inscrit…

Petit explication de l’image par le texte…

Tout a commencé par la prise de photos de tout ce qui m’entourait. Je voulais saisir un ensemble de détails qui composait mon bureau, mon espace de travail… L’idée de regarder de plus prêt et, scrupuleusement tous les objets qui m’environnaient est devenu un jeu auquel je me suis pris.

Dans un deuxième temps, il me fallait savoir que faire de toutes ces photos… Je ne voulais pas d’un document « statique » mais une composition "vivante". De plus, travaillant volontairement sans le concours d’un flash (à une exception prête) et à bout de bras, beaucoup étaient floues. Elles induisaient le mouvement, même celui d’un léger tremblement assumé…

J’ai donc opté pour le montage vidéo. Le lien entre les différents détails est ainsi marqué dans le temps comme dans l’espace. De plus, je pouvais travailler une bande sonore qui influencera le regard porté. Bref, la forme s’est construite au fur et à mesure et avec ce que j’avais à disposition. Autant dire que c’est certifié « fait maison » et AOC « Bureau de l’effetlent  »… Ou presque, une petite photo de Saint-Nazaire conclue cette vidéo. Mais c’est un peu le bureau pour moi.

Ce qui m’amène au « fond » du sujet par qu'il y en a un... Outre la forme dont je viens de parler, un fond a donc fini par s’insinuer, voir s’imposer même si au début, je n’en avais pas l’ombre de la queue. Tout simplement, surgit un thème qui m’est cher, "Où commençons-nous et où finissons nous ?" Tout cela n’est à priori que vue de l’esprit. Je peux considérer que mon bureau est parti prenant de mon être que se soit par une vision objective (décoration, adaptation à mon mode de vie, organisation ou désorganisation, outils de travail, empreintes, etc.) ou que se soit par une vision subjective (pensée, mémoire, affectivité, interprétation, sentiments, etc.). Une idée qui, entre parenthèse, nous permet d'entrevoir le Feng Shui sous un angle intéressant.

En fait, pour moi, il s’agit encore d’autre chose, il s’agit de mon identité même qui est mise en question. Contrairement aux systèmes actuels qui ont tendance à cataloguer, ranger tout et n’importe quoi dans des cases bien proprettes, je pense que nous sommes ce qui nous entoure. Vouloir définir, c’est séparer, dissocier toute chose de son environnement, or elle n’a de sens que dans cet environnement et n'est distinguée que par l'esprit. Si on déplace l’objet de notre attention dans l’espace-temps (lui-même une interprétation), il n’est déjà plus le même.

Et enfin, pour finir, car j’entends déjà les soupirs de ceux qui ont tenu jusque-là (merci !), nous abordons la notion de limites, entre autres, celles de l’être, celle que nous tenons pour avérées et indiscutable, j’ai nommé le corps ! Je pense que ce n’est qu’une "illusion" de plus, ou tout au moins une simplification extrême des faits. Si vous vous posez la question d’un début et d’une fin de ce que vous êtes, vous verrez vite que vous vous attaquez à une tâche bien complexe. Si par hasard, vous y arrivez, c’est que vous vous contentez de peu ou que vous êtes myope par l’esprit (mais nous le sommes tous au final)... Donc, si je suis aussi ce qui m’entour, c’est qu’un peu de moi est en vous au moment où vous me lisez, et c’est une part infime mais inaliénable de votre propre portrait en cet instant ! 

durée du film : 5 mn

 

 

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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 11:55

Je suis français… Peut-être, et alors !

 Je suis français de fait et par une vue de l’esprit. Je suis humain, je suis un homme, je suis grand, je suis petit, je suis… mais à quoi pense toutes ces personnes qui trouvent important de savoir ce qu’est être français !

 Débat lancé par un homme qui symbolise la trahison et l’ambition, est-ce cela être français 

 Bref, vous l’aurez compris, ce discours sur ce qu’est être « français », discours qui vient pour faire illusion et poser des problèmes là où il n’y en a pas, sinon pour ceux qui veulent établir et renforcer des frontières… Bon, nul n’est dupe, les enjeux sont politico-électorales. Mais d’autres idées suintent. Ce nationalisme qui se veut juste et justifié (et non discutable) a été le début de toutes les situations totalitaires ou tout au moins le début de périodes peu glorieuses.

 Être fière d’être d’une nation ou d’une autre est une absurdité totale. Si je suis un salaud français, suis-je meilleur qu’un salaud étranger ? Nous n’avons pas à être fier d’appartenir à un pays. Vouloir se parer de valeurs collectives pour individuellement être son contraire ! Mais il faudrait aussi définir ce qu’est être fier… Être fière est une attitude qui ne doit être qu’une façon de lever la tête et de regarder l’autre droit dans les yeux. Je pense qu’au final, il est bon de lâcher cette fierté pour ne garder qu’un regard franc et moins condescendant. La fierté est bonne pour ceux dont les droits sont bafoués, pour ceux qui subissent racismes, rejets, persécution, alors oui, la fierté peu être un outil psychologique indispensable de survit et de dignité. Mais la fierté peu devenir malsaine et obscène quand elle devient une attitude discriminante et sectaire.

 Que cache ce débat nationaliste (sinon des aspects politiques qui ne m’intéressent guère en tant que tel) ? À mon avis, c’est le réflexe de l’huître. Toute agression nous mène à fermer la coquille pour se protéger. Il semble donc logique que, en temps de crise, tel des huîtres, nous cherchions à nous fermer dans l’illusoire espoir d’être protégé… En soi, une réaction bien courageuse, non ?

 Méfions-nous donc de ces élans dit « patriotiques ». Nous créons des frontières, des groupes, des groupuscules, des clans, des familles, des communautés, des fraternités, des parties,… On s’enferme comme pour se rassurer, se sentir plus fort et agir en groupe que se soit pour construire ou détruire, peu importe. La frontière n’est qu’une vue de l’esprit, une ligne arbitraire que nous installons et qui varie selon les critères que nous acceptons. Sur un plan pratique, je comprends cette dissection. Elle facilite le travail et la discussion. Mais sur un plan idéologique, je suis dépassé ! Ces frontières deviennent prétextes aux guerres de clocher, de religions, aux guerres chirurgicales, saintes ou moralisatrices. Cela me rappelle l’histoire du trou du cul qui voulait devenir chef mais que je ne raconterai pas maintenant… Ce que je veux dire, est que l’on peu toujours séparer les choses pour les mettre en opposition ou simplement les distinguer mais alors il ne faut pas s’étonner d’arriver à des aberrations.

 Le vrai problème est qu’avec de telles préoccupations je n’ai pas la sensation qu’on propose une attitude qui réponde à un développement positif d’une société internationale. Face à une situation périlleuse, la crispation est la dernière des réactions à adopter. La souplesse et, je pense, l’ouverture, sont des attitudes sûrement plus adaptées. De plus, imaginez que vous vous trouviez devant une agression quelconque, allez, disons un bus qui vous fonce dessus, pensez-vous qu’il soit bon à ce moment précis de vous poser la question « qui suis-je, où vais-je ?... ». C’est pourtant ce qu’on nous propose actuellement. Enfin, pour être plus précis, avant même de savoir qui vous êtes, on vous demande de savoir ce qu’est être « français » !

Pour conclure ce billet, je dirais que la question personnelle sur son identité peut être saine, mais qu’une démarche collective sur une identité globale est vouée à l’échec dans le meilleur des cas et dans le pire, à une situation politique bien dangereuse ! Imaginez qu’une définition du « bon français » soit figée et mise sur papier, le risque de déviation vers des systèmes autoritaires (un euphémisme)n’est pas très loin. Certaines notions doivent rester ce qu’elles sont, abstraites et aux contours vivants.

L’identité n’est pas une construction décomposable qui s’inscrirait dans un tableau Excel.

Pour faire une boucle avec mon article précédent (si,si) et pour conclure, nommer une chose n’est pas la posséder, la saisir et ni la comprendre. Souvent, quand une personne nomme, elle pense faire la preuve d’un savoir, d’une possession, alors qu’elle n’exhibe qu’une coque vide et virtuelle qui, en soi, est loin de l’objet nommé. Ce dernier, comme toute chose, n’a que les frontières que l’on veut bien lui donner… La culture, l’identité, le caractère, (…) ne sont que des vents que certains cherchent à les mettre en cage ! Bon courage… Ne « Baissons » pas les bras, ni le pantalon devant un nationalisme ostentatoire et pénétrant !

 

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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 13:55

Vous avez sûrement fait, vous aussi, des photos de vacances.

À part les visionner une ou deux fois l’an, qu’en faire. Vous n’avez pas shooté des paysages bucoliques ou des monuments incontournables pour remplir placards ou cartes USB ! Je vous propose de jouer avec !

Le principe est des plus simple, un jeu d’enfant.

Repérez sur l’ensemble des photos les éléments les plus symboliques du lieu de vos vacances.

Choisissez les clichés les plus adaptés et détourez vos « acteurs ».  Chaque élément prélevé deviendra une pièce de votre puzzle !

Pour ceux qui ne maîtrise rien à l’informatique, photocopiez !

Sélectionnez une photo de vos vacances qui vous servira de base et deviendra en lui-même un support pour vos compositions. Déclinez ainsi autant de fois et sur autant de supports que vous le souhaitez vos compositions !

Vous sauverez ainsi vos photos d’un stockage massif et déprimant. Vous réaliserez alors de véritables œuvres d’art dignes des plus grands musées contemporains… ou pas.

Envoyez moi vos productions !

En attendant voici un exemple :
Les sélections


les compositions !





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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 18:46

Les vacances sont volatiles mais les photos restent !

Voici une série de clichés où j’ai pu jouer au photographe animalier. Heureusement pour moi, l’animal était apprivoisé !

Pas de recherche effrénée en nature, ni de position d’attente inconfortable à tenir des heures…

Pour une fois, sans envolé, voici quelques piafs carnassiers… 

      

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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 14:43

Hier, la culture contemporaine et la plage ont fait bon ménage. Après avoir savouré un plateau d’huîtres à Cancale et avant de prendre un bain de mer, direction Dinard, où sont exposées quelques œuvres de la collection Pinault. 

J’ai plutôt apprécié même, si pour autant, je n’ai pas eu le sentiment d’être face à des oeuvres majeures. Et c’est peut-être aussi ce que j’ai apprécié… Devant à un monument de l’histoire de l’Art, comme un paysage qui vous tétanise d’émotion, difficile d’être motivé faire son propre chemin. Après une telle expo, c’est tout le contraire, vous êtes face à des œuvres, que l’on comprend ou non, mais qui sont, à mon avis abordables. Il y a toujours une incompréhension possible et un regard interloqué face à certaines réalisations et c’est bien ainsi. Ce qui me faisait le plus sourire, n’était pas ceux qui semblaient dépassés par ce qu’ils regardaient, car la réaction est naturelle et malgré tout, très compréhensible, voir saine parfois, mais plutôt celle de ceux qui tentais d’expliquer par A plus B pourquoi c’était intéressant. Ils devenaient en soi des œuvres d’art contemporaines… Imaginez, vous vous retrouvez face à une œuvre d’un japonais et le discours était : « vous voyez, vous avez le Yin d’un côté, et le Yang de l’autre… » Sincèrement, moi je voyais un Pokémon ! Certes, un côté yin et un côté yang est visible, il doit se retrouver fréquemment  dans des œuvres japonaises marquées par une civilisation chinoise et taoïste… Non, ce qui semble le plus important à leurs yeux, est d’avoir une signification saisissable du travail de l’artiste. Saisir ! Sans le verbe, pas d’œuvre. Il est vrai que le mot est très important dans toute interprétation, regardez comme le titre d’un travail peu influencer le regard qu'on lui porte. Pourtant, même si le fait de verbaliser est « amusant », il n’en reste pas moins très limité. Le plus flagrant en général, est de voir à quel point l’explication importe moins que l’attention qui se doit d'être capter. Tout tient là-dessus, comme l’œuvre. L’art de s’écouter parler comme un écho rassurant signifiant, "tu as compris, l’œuvre t’appartient en partie et son génie éventuelle aussi" !  

Je n’avais pas le droit de faire de photos, et oui, l’art est aussi un business, et c’est dommage car il y avait une scène que j’aurais voulu figer : un groupe de personnes parlant art contemporain, incompréhension populaire de cet art, et implicitement, élitisme de ceux qui comprennent, juste à côté d’une œuvre présentant une suite de personnages masqués pour un premier avril… Personnellement, je trouvais que l’image était belle ! Qui portait le masque ?

Mis à part le fait qu’une œuvre est perçue avant tout par un ressenti avant d’être traduit par un concept s’inscrivant dans les livres d’Histoire, chercher à tout prix des messages propres et bien pensants ou bien subversifs me semble souvent en contradiction avec la force inconsciente qui guide, en général, le travail d’un artiste. Nous tombons encore dans le classement par genre et par pensées, à l’instar d’un supermarché avec des têtes de gondoles et des promos !

Pinault, symbole d’une puissance économique et d’une réussite internationale amène de manière intéressante un public plus large à visiter cette exposition. Il attire, par je ne sais quel phénomène d’identification des personnes qui ne seraient pas venues sans son implication. (D'où un titre "Qui a peur des artistes ?" s'adressant plus aux néophites et aux réfractaires). Il me semble que ces regards peuvent rafraîchir les discours sur l’art, par ce que l’art c’est aussi de la « merde » et aussi du dégoût ! Autour d’un objet, tous les discours peuvent être entendus et tenus, il n’y en a pas un plus vrai que l’autre et c’est bien là l’intérêt, cette infinitude des regards pour aborder ce qui nous entoure. À la question, qu’est-ce qui sépare l’œuvre d’un artiste qui réussi et est reconnu d’un artiste inconnu ? 150 000 euros ! (au moins…).

 Sur ce, bonne balade !

 Pour ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur l’expo, voici un reportage de France 3.

 


 

 

 

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26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 17:52

Cueillir des cerises sous le soleil peut vite être un calvaire sans nom. Pour beaucoup ce ne serait que cela… Pas pour moi ! ( Le calvaire, c’est de les dénoyauter)

Il s’agit au contraire d’une débauche de luxe. N’avez-vous jamais vu ces natures mortes (XVII ou XVIII s) où les fruits ressemblent à des pierres précieuses, où les raisins reflètent une pièce entière tout en offrant une transparence qui confine à la magie. La cerise et la fraise, au naturel, semblent toujours chargées de ce message que j’ai du mal à définir.

Perché sur mon échelle, j’ai une vraie sensation de plaisir à voir cet arbre chargé de ses fruits. Quand on y réfléchit, ce doit être une des plus veille sensation de l’humanité. Les chasseurs-cueilleurs que nous avons été nous ont probablement gardé ce sentiment « esthétique » face à ce spectacle rassurant. La couleur rouge des fruits accentue cette émotion. Le rouge peu être synonyme de danger (voir ma balade d’automne et ses champignons) aussi bien que de gourmandise. Les deux ne sont-t-il pas souvent associé. Eve en a fait les frais paraît-il…

Revenons à nos cerises, j’ai le luxe de les cueillir dans mon jardin après un mois de rendement en fraises. Je prends conscience à l’instant que les seuls légumes que j’ai plantés encore des fruits rouges, des tomates ! Je pourrai citer ces groseilles qui ont orné le fond jardin.

Je pense que si l’on s’attarde sur ce qui ressemble à des détails, on peut vite découvrir des chemins cachés qui, en fin de compte, n’ont rien de détails. Cette notion de valeur quant aux actions nous est propre. Certes, certaines rapportent de l’argent, d’autres sauvent des vies ou en tues, mais que voyons nous réellement de la portée de nos gestes et de leurs origines.

Nous pouvons être en décalage entre ce qui constitue une base vitale pour nous-même et les autres, et ce à quoi nous attachons tant d’importance au quotidien. Ces derniers sont souvent générateurs de stress… Je suis bien souvent dans ce cas et je me tape régulièrement sur les doigts pour lâcher cette mauvaise habitude.

Je suis donc avec mes cerises et ces instants de cueillette ; je ne me vois nulle part ailleurs. Il n’y a pas un royaume pas un trésor qui pourrait me faire envie, je n’imagine sincèrement pas ce que je pourrai avoir de plus. D’où cette sensation de luxe évoquée au début de ce texte. Je laisse courir ceux qui souhaitent en avoir toujours plus, sachant qu’eux-mêmes ne savent pas vraiment après quoi ils courent et, que cela ressemble beaucoup plus à une fuite…

Tout cela pour des cerises… Bah, et encore je me retiens ! Candide (et donc Voltaire) concluait : « Il faut cultiver notre jardin ». Soit vous prenez cette réflexion au pied de la lettre et, dans ce cas, ne vous privez pas de bêcher, soit vous extrapolez un peu pour cultiver chaque instant comme un fruit précieux qui regorge de tout ce dont vous avez besoin. Sur ce, je vais faire mes confitures !

 

Je partage mes cerises en photo avec vous après les avoir partagées les vrais avec les oiseaux.

      

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