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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 22:49

Après avoir entendu une partie du discours de Sarkozy, je ne peux m’empêcher d’y répondre à ma façon. Une fois n’est pas coutume…

Par où commencer ? Peut-être par ce qui tient lieu d’évidence. Sarkozy a tenu sa promesse, celle qui concerne l’augmentation du pouvoir d’achat, son pouvoir d’achat. Effectivement, souvenez-vous que l’une de ses premières actions, quelques mois seulement après son élection, a été d’augmenter ses revenus. Pour les autres, il y a encore beaucoup de travail à faire… il montre l’exemple.

Dans ce cas comme dans bien d’autres, ce qui est le plus troublant, est l’aveuglement de son électorat. Certes, Sarkozy a baissé dans les sondages mais ce dernier sait que les électeurs ont la mémoire courte et l’opinion volage… J’ai même été dérangé, à l’époque, de voir à quelle vitesse la presse comme son électorat a pu se retourner contre lui. Depuis, de l’eau est passée sous les ponts.

Nous pouvons constater, discours filmé à l’appui, qu’il dit une chose, et en fait une autre.

Des exemples de contradictions entre son discours et ses actes, nous pouvons en relever des tonnes. Mais Sarkozy, et on ne peut que le reconnaître, est très fort en termes de stratégie politicienne et pour manipuler l’opinion. C’est un vrai dirigeant populiste. Et là exactement, réside le danger. Qui croit réellement qu’il fasse passer le bien de la France avant ses propres intérêts, qui imagine qu’une abnégation guide ses pas, qui encore, oserait dire qu’il n’est pas obnubilé  par le pouvoir et le besoin de se mettre en avant. Il révèle une faille psychologique que même un apprenti psychologue pourrait définir, de quoi séparer deux continents… Il est dans la même veine politico sociale que Berlusconi et, connaît, en moins puissant, un même processus d’adhésion incompréhensible.

Le déclencheur de ce billet d’humeur est son dernier discours. Autant dire que ce qui me sidère est qu’il y ait encore des personnes à croire en ses bonnes intentions. Sarkozy nage dans le bonheur. La crise, il l’a dit directement ou indirectement à plusieurs reprises, est pour lui du pain béni. Il ne pouvait rêver mieux, sinon une guerre peut-être (G. W Bush en avait tiré son parti). Il peut ainsi renforcer son pouvoir et son influence en le justifiant par une situation exceptionnelle. Ce qui est « amusant », c’est qu’il avoue aujourd’hui s’être mépris sur les valeurs politiques auxquelles il adhérait et pour lesquelles il a été élu. Il trouve néanmoins le moyen de mettre tout le monde dans le même panier. Il généralise ses erreurs pour ne pas à avoir à les assumer. Il oublie que des courants alternatifs ont, depuis toujours, proposés d’abandonner le système économique libéral qui est le sien. Personnellement, combien de fois ai-je pu entendre l’écueil suivant « le système actuel (le capitalisme) est le meilleur, la preuve en est, il domine et guide l’humanité (…). De toute façon, il n’y en a pas d’autre ! ». A croire que l’homme avait atteint le summum de son évolution et les limites de son imagination. 

Mais non seulement cette débandade ne le démonte pas mais aujourd’hui, Sarkozy appelle à une révolution des pensées ! Il estime donc avoir la bonne parole et devoir la transmettre tel un messie… Mais rassurez vous, vous ne devrez pas vous faire lobotomiser afin de vous formatez à son modèle unique. Il faut traduire cela par d’autres changements lui apportant encore plus de pouvoir et encore plus de main mise sur notre société. Quel besoin aura-t-il d’avoir notre adhésion totale quand les recours en opposition seront neutralisés (Vous remarquerez que le travail est déjà bien entamé, donc certes, mon mot arrive après la bataille).

Le changement de mentalité se fait qu’il le veuille ou non, mais pas forcément d’une manière qui le conforte dans sa position. Il prend donc ses devants. Si vous trouvez cette analyse paranoïaque, regardez ce qui c’est fait en deux ans de présidence. Vous verrez que les changements concrets ne concernent nullement, et loin de là, des améliorations des conditions de vie (sinon, encore une fois, la sienne et celle de ses « proches » aux poches déjà pleines). Tout ce qui a été réellement développé concerne des points qui renforcent son statut de président, qui protègent ses arrières et enfin qui préparent « son » futur. Que ceux qui ont des exemples contraires autres que des pis-aller (prime à la casse, 150 euro au ménage défavorisés,…) me donnent des exemples et des témoignages de ceux qui en ont profité. Aucun bouleversement pour ce qui est des aspects sociaux malgré des discours qui s’appuient toujours sur des notions d’égalité et de justice.

Dans ce dernier discours, il donne les grandes lignes de sa politique mais, comme tous les communicants le savent, ce qui est aussi important, sinon plus, que le fond, c’est la forme. Il s’est assuré une écoute dans un cadre prestigieux dans des conditions extraordinaires puisque historiques, ensuite, il n’avait plus qu’à mettre son talent de plaideur en avant.

La plupart de ceux qui adhèrent à son discours se laisse embarquer par son énergie et sa force de conviction indiscutable. La plupart, au même titre que Sarkozy, pensent à leurs propres intérêts. On adhère par sécurité. On veut être rassuré, caressé dans le sens du poil quitte à perdre un peu plus, à chaque fois, en liberté. On entend ce que l’on veut entendre. L’état n’est plus le garant d’une égalité, d’une fraternité ou d’une justice mais d’une force de sécurité, d’une protection imaginaire… Nous devrions faire la révolution dans nos pensées mais ce qui pousse à croire en Sarkozy sont les valeurs mêmes qui ont mis en faillite la société actuelle : protéger ses biens, conserver des pseudo valeurs, libérer l’économie… Le sens de la modernité et du progrès doit avoir une définition particulière pour eux. 

Cette schizophrénie est flagrante et pourtant, elle est acceptée !

Aujourd’hui, la droite Sarkozyste appelle à l’unité nationale, et place ainsi ceux qui n’adhèrent pas à leur vision du monde comme des irresponsables, des personnes qui seraient, en cas d’échec, les responsables idéaux… De même, il est plus que probable que l’emprunt évoqué par Sarkozy soit fait auprès des français ce qui, politiquement et tactiquement (socialement c’est beaucoup moins sûr), est très fort. S’il obtient le crédit suffisant, les français marquent une adhésion totale à sa politique et, il devient légitime pour mener sa guerre personnelle. S’il ne l’obtient pas, il se place en victime et trouve, par là, des coupables idéaux à l’échec (nous-même) de sa politique. Quoi qu’il en soit il rebondit et finira pas faire ce qu’il veut comme à chaque fois.

Je m’arrêterai là. Je ne suis pas politologue et je n’ai pas la prétention ni la volonté de l’être. Pourtant, ce mensonge soutenu collectivement a tendance à me déconcerter. Un aveuglement consenti tant  que son intérêt reste visible. De plus, je ne mets pas Sarkozy en balance avec un autre courrant politique. Le débat n’est pas là. Nous avons un président rongé par les ambitions et qui est prêt à tout pour marquer son histoire et celle de la France. Sincèrement, un peu de sagesse nous serait bien utile. Je rêve d’un président qui s’efface pour laisser place à l’efficacité et au vrai travail hors champs et sans maquillage… S’agiter et briller ne fait pas avancer. Hélas, il est probable que l’homme le plus à propos pour devenir un président digne de ce nom (qui reste à découvrir) ne soit, par définition, pas attiré par cette fonction car dénué d’ambitions personnelles…  

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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 11:00
Pour finir sur cette balade "romanesque", ce corps à corps, voici quelques clichés (dans tous les sens du terme...) du périple. Un ville d'art ? aucun doute ! Vous reconnaîtrez certaines oeuvres (croisées au Vatican) qui n'ont rien d'italien mais qui traitent également du corps...

image pieuse et charnelle...
 
un paysage, corps de Rome, si remarquable...

La peau craquelée des immeubles romains... une patine souvent copiée rarement égalée.

Empereur ou non, combien ont perdu leur NEZ.

après quelques clichés...

dont les plus inévitables...




après l'austérité...

un sourire !

le Minautore est un apollon !



Une ville d'eau et de reflets, qui dit culte du corps dit miroir... (c'est moi dans la boule de Dali !)


le corps rigide ou torturé.

corps de femmes ?

pouvait-on finir sur ce corps à corps sans en revenir aux origines ? :)
(toutes les photos et bien d'autres sont sur l'album "Rome")
 
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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 16:15
Voici quelques autres images de Rome et ses alentours...

 
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28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 19:00

Ils y mènent tous paraît-il… Mon chemin a effectivement croisé Rome Il y a (déjà) un mois de cela.

Un voyage riche en corps à corps. Sur ces terres, où fleurissent les basiliques comme les restaurants sur les côtes touristiques, l’art du sacré y est omniprésent. N’est-ce pas là où siège le Pape lui-même ?

Et pourtant, ce n’est pas la spiritualité qui m’a frappée. J’ai plutôt été frappé de voir autant de richesses artistiques (et donc preuve malgré tout d’une certaine spiritualité), autant de lieux de culte sans pour autant ressentir d’ambiance propice au recueillement ou à la « méditation ». La richesse des lieux vous happe et n’a laissé, chez moi, que peu de place à une quelconque sensation « religieuse »…

Cela ne veut pas dire que ce voyage ne m’ai pas plu, bien au contraire. A dire vrai, je n’ai pas été surpris de ne pas y trouver cette sérénité propre à certains lieux. Pour faire simple, certaines chapelles bretonnes (par exemple) portent, sans beaucoup de mal, plus de connections dites religieuses que les plus belles basiliques Romaine, ce qui était, à mon sens, prévisible.

Ce dont j’ai pris conscience, et qui m’a vraiment plus, c’est ce rapport au corps. Tout dans les œuvres de cette ville parle du corps de l’homme et de la femme. De l’Antiquité à nos jours, d’une villa en ruine à un lieux saints - là même où officie un pape qui se veut si chaste - les fresques sont  chargées de corps dénudés aux proportions et aux courbes parfaites.

Que ce soit en sculpture ou en peinture, la représentation du corps humain reste un sujet favori. Lors de cette épopée touristique, j’ai doucement réalisé que pour les quelques peintures ou dessins que j’avais abouti, ce travail sur les courbes et la tension d’un corps était au cœur de mes préoccupations. Il y a un réel plaisir à dessiner les lignes d’une musculature (même caricaturer comme sur les comics américains), ou encore ce jeu de tension du gros orteil au sommet du crâne.

Appareil photo en main, chaque représentation humaine, et particulièrement sculptée, devenait un modèle à photographier… Et nous en croisons beaucoup dans cette ville de Rome, et pas des moindres ! Ce fût donc avidement que je saisissais ses modelés et ses courbes.

Il est tout de même amusant de trouver cette tensions si terrestres qu’est la sensualité en plein cœur du Vatican. Peut-être ai-je une vision tronquée de la religion catholique mais le discours porté par leurs propres murs semble plus ouvert que celui qu’elle offre actuellement. Est-ce simplement la force et le talent d’artistes comme Raphaël ou Michel-Ange qui ont permis ces scènes ou est-ce une époque de liberté artistique particulière au sein des églises romaines ? Quand on pense que pour les musulmans toute figuration d’être vivant peut être interdite, l’enjeu de cette liberté serait peut-être à définir ?

La religion transversale qui unit probablement le plus de croyants actuellement, et qui abat certaines frontières, est celle du corps, nous parlons très justement du «culte du corps ». Nous sommes une majorité, quelles que soient la classe sociale et la culture à nous soucier d’un corps que l’on souhaiterait plus harmonieux et surtout, proche d’un idéal. Ce dernier n’est pas très loin des sculptures grecques ou romaines… (du moins pour les hommes, les proportions pour les femmes peuvent faire parfois peur J sauf si elles fantasment sur le fait d’avoir des épaules de déménageur…). Cette « icône religieuse » qu’est le corps « parfait » est si puissante, qu’elle est utilisée à foison dans notre iconographie moderne. Magazine, publicité, cinéma… Tout y passe. L’église romaine avait-elle comprise cette force commerciale pour « vendre » sa foi ?

Malgré tout, le serpent se mord la queue. D’un côté nous avons la vision chérie d’un corps parfait qui évoque la santé, la force, la jeunesse (…) soit l’image d’une liberté.  Il s'agit de la liberté d’agir, de se projeter, de séduire… Et de l’autre l’usage de ce fantasme pour orienter nos choix, faire naître des complexes, cataloguer les personnes en fonction de normes ; bref ce qui ressemblerait plus une perte de liberté. Le désir de liberté nous prive de liberté…

En souvenir de ce très beau voyage, quelques corps qui se sont offerts à mon objectif… (une première série)

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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 22:50

Exercice classique certes, mais qui ne peut rester qu’un plaisir à pratiquer, le contre-jour et qui plus est, en pleine campagne.

Voici donc un peu d’air frais pour ceux qui ne respirent que les gaz de la ville (gaz de luxe vu le prix de vente).

Pour ceux qui ne manque pas de campagne et donc d’air, une simple promenade aux heures les plus belles, quand le soleil rencontre la cime des arbres. Il faut être soit matinal, soit prendre le risque de rentrer à la lampe torche.

Ce chemin, je le connais bien, très bien. C’est celui que je parcours lors de mes sorties, habillé comme une reine de la gym tonique : pantalon moulant, chaussures sur coussin d’air et petit haut avec de jolies bandes fluos… Autant dire que nous sommes accoutrés et adaptés à la campagne - nous les joggers - comme des boules à facettes accrochées dans un intérieur traditionnel japonais.

Ce jours-là, c’est avec une tenue plus sobre et sur un vélo que j’ai tenté d’apprivoiser les lumières contrastées.

Photographier ce que l’on connaît bien est un exercice difficile. Le faire en plus sur un thème déjà bien exploré, peut paraître aussi appétissant qu’un vieux chewing-gum… En réalité, c’est exactement là que l’exercice devient intéressant.

Je suis béat devant certaines lumières, celle qui tombe sur une herbe grasse par exemple, ou celle que filtre quelques branchages. Je sais, il ne me faut pas grand-chose. Mais, je trouve que l’on a pas fait mieux. Et j’ai beau chercher dans pas mal d’œuvres, je ne le trouve pas, ou différemment. Il ne s’agit pas tant de la beauté de l’image en soit, mais du sentiment qu’il m’inspire.

Cette lumière que tout photographe cherche à enfermer quand elle devient si palpable, qu’une masse semble peser sur ce qu’elle enveloppe. Je ne suis qu’un novice en photo, je le sais, mais en « regardeur » de lumière, j’ai une expérience bien plus grande ! Je ne m’en lasse pas.

Voici donc simplement, à travers ces quelques clichés, ce qui souvent, lors de mes joggings, devient une source d’inspiration et de respiration. (odeur de sous-bois et de pollens variés nous accompagnent…)
           

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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 18:38

ZEN NOW, zen maintenant… Saisir au bond l’instant, chaque instant pour ne sentir que le vivant. Dustin Hoffman a parlé d’un cadavre qui « vivait en lui » lors de la cérémonie des césars. L’image vaut ce qu’elle vaut mais, je comprends ce qu’il veut dire. Ce potentiel d’être qui n’existe pas, mais qui potentiellement est là. Celui que l’on ose écouter, celui que l’on regarde du coin de l’œil en le trouvant gonflé ou même extravagant… Ne cherchez pas, c’est ce cadavre qui court en vous mais qui ne trouve que rarement l’échappatoire… Nous habitons notre corps, nous sommes notre corps qui lui-même est esprit, celui qui émerge. Les 2 sont indissociables, irrévocablement liés comme le recto et le verso d’une feuille. Histoire de point de vue. Pourtant, ce qui ne s’exprime pas maintenant, ne s’exprimera jamais. C’est autre chose qui, un jours émergera, mais jamais ce qui aurait pu émerger à un moment précis. Le corps et l’esprit sont ce qu’ils sont et, ce qui n’est pas, n’est pas ailleurs. Je ne vois donc pas de cadavre au fond de moi-même, juste des « et si » ou des « si j’avais su », mais pas de cadavre… Les « et si » sont les actions d’un moment par eux-mêmes. Et non, monsieur Hoffman, nous ne sommes pas autre que celui que nous vivons, même si l’esprit se l’imagine… Nous sommes présents avec nos doutes, nos blocages, nos peurs et nos folies. Il ne me reste que mon corps baignant dans l’instant, mon Ego mélangé au reste de l’univers, un cocktail non explosif, juste un équilibre des choses. Et si une partie de moi se dit qu’elle n’est pas entière, ce n’est qu’une vue de l’esprit, puisque nous sommes toujours entier, qu’on le veuille ou non. Nous ne sommes pas nécessairement à l’aise dans l’instant, ce costume qui change invariablement. Nous nous sentons parfois à l’étroit et parfois perdu dans l’instant vécu. Regardez vous, ce que vous voyez n’est que le reflet de ce que vous êtes, une pensée, une idée et non un fait. Je me regarde, et tout ce que je vois, au plus près de moi, c’est un nez… MON NEZ.

 

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9 mars 2009 1 09 /03 /mars /2009 14:57
Suite logique - mais non obligatoire - de l'exercice de dessin automatique, la mise en couleur... 2 versions, la première proposant les couleurs qui, de fait, se sont imposées et, en second lieu, une version qui s'en échappe. 

Mais avant tout et entre parenthèse, le travail d'un auteur de bandes dessinées, qui a marqué mes lectures de jeune ado, est venu titiller mon esprit lors de ce jeu. Cette oeuvre, c'est "Philémon" de Fred... Pour tout dire, c'est une BD que j'ai rencontré, faute de mieux, à la bibliothèque municipale. "Faute de mieux" car le dessin, à la base, ne m'avait pas accroché plus que cela, et puis, je l'ai lu... À ce moment, tout à changé, le dessin a pris toute sa beauté et, je me suis laissé embarqué dans les aventures de Philémon, sans retenue.

Pourquoi cette parenthèse ? Peut-être pour l'univers ouvert offert par l'auteur et pour la liberté qu'il propose, et pour remercier, par la même occasion, tout ceux qui, discrètement, rendent l'art accessible à tous... Accessible de deux façons : en tant que spectateur dans un premier temps, mais aussi et surtout, en tant qu'acteur. L'art résulte de l'intention et de l'action plus que du résultat - laissons le résultat à ceux qui cherchent des preuves ou à faire des bénéfices - il nous reste donc à agir, et pour cela, il faut oser. Ces auteurs, en proposant des univers qui leur sont propre, et par une étonnante simplicité, nous donne l'illusion d'être plus abordable, de pouvoir les toucher du doigt... Ce n'est qu'en entamant le tavail que l'on prend conscience du long chemin à parcourir, et encore avec une vue limitée de virage en virage.

Cette apparente simplicité n'est pas évidente dans le travail de tous les artistes. Au contraire, certains nous en mettent plein la vue et crée un distance, volontaire ou non, qui découragerai plus d'un artiste en herbe.(j'entends déjà quelques uns soupirer : tant mieux !) Pourtant, on peut oublier que la technique n'est qu'un outil et non une fin en soi... Pour conclure, et pour schématiser ce que j'essaie maladroitement de dire, c'est, qu'un pas de danse où la technique ne se voit plus, est le summum même de la grâce, alors qu'un pas, où l'effort ainsi que les années de travail apparaissent, même si son auteur a du mérite, demande encore a être travaillé. Peut-être, est-ce un peu dans ce sens que certains artistes cherchent à retrouver la "spontatéïté" propre à l'enfance. Ce n'est pas de refaire ce que fait l'enfant, mais plutôt l'esprit dans lequel il le fait. Laissons parler nos techniques, nos connaissances (ne les nions pas, elles sont là !) mais sans même y penser, sans même avoir peur du regard de l'autre... Just do it (j'aurais pu dire "Yes you can":)

Bref, toute ces tirades pour justifier cet exercice de grande section maternel : colorie ton dessin !

Je reconnais que la simplicité peu ne cacher que de la simplicité, et dans ce cas, elle ne cache rien d'autre. Même les maladresses sont bien visibles, alors je travaille, je travaille...

(pour ceux qui ne connaisse pas Fred et Philémon : http://www.dargaud.com/front/auteurs/auteur.aspx?id=1022)


 
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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 15:31
Voici, enfin, un travail que je qualifierais de plus personnel... Il s'agit d'un dessin "automatique" dans la série de ceux déjà présentés précédemment. Il a d'ailleurs été fait à la même époque. (Oui c'est vrai, du coup, je triche encore, car ce n'est pas une production d'aujourd'hui...). 

Si, sur le coup, je m'étais abstenu de le mettre en ligne, aujourd'hui, se sont les cartes de voeux que j'ai reçu m'ont rappelées ce croquis. Qui d'entre vous n'a pas reçu sa carte avec un jeu de mot entre 2009 et l'oeuf ? Il faut avouer que l'année s'y prêtait... Bref, j'ai percuter alors que mon dessin avait suivi exactement ce jeu de mots basic dans pour sa réalisation en mode "automatique". (automatique : je rappel que le principe est, comme quand je dessinais en classe alors que je devais faire de la géo ou de l'histoire, de remplir un A4 avec tout ce qui me passe par l'esprit, un idée en entraînant une autre...). 

Je trouvais amusant de le regarder sous ce nouvel angle, celui où l'oeuf représentait en 2008, l'année à venir... On ne peut pas dire qu'il respire, spontanément, l'optimisme... Disons, tout au moins, que l'équilibre est fragile ! Pour le reste, il est assez simple (trop simple) de tirer des conclusions et je laisse là ma propre "analyse". Elle ne pourrait être que superficielle et de peu d'intérêt. 

Le jeu est donc de trouver la partie qui voit 2009 comme une année pleine d'avenir car, il y en a une obligatoirement. Dans le cas contraire, je serais désespéré, caché sous mon bureau, ce qui, je vous l'assure, n'est pas le cas.

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22 février 2009 7 22 /02 /février /2009 19:27
Est-ce une nouvelle incartade ou vais-je pouvoir reprendre le fil de ce blog ?... L'avenir nous le dira.

Quoi qu'il en soit, me voici libéré d'un chantier qui a occupé mon temps et mon esprit. Aujourd'hui l'expo tourne et, semble bien fonctionner. Ouf !

Vous aviez eu les 3D dans un article précédent, voici les photos.

J'espère maintenant revenir à quelques recherches plus personnelles. Mais en entamant ce blog, je savais que je ne pourrais tenir le rythme des premiers jours, voir du premier mois.

Cette expo, faite pour la Cité des Télécoms à Pleumeur-Bodou (Côte d'Armor), parle de haut-débit et de la fibre optique... Bientôt, encore plus qu'aujourd'hui, nos maisons deviendront de véritables centrales vidéos, musicales et de télécommunication. Le temps de chargement, qui peux paraître déjà rapide pour certain, ne sera presque plus perceptible... Des films HD circuleront aussi facilement que de le dire via la fibre optique. Bref, cette expo tente de faire un petit tour d'horizon, parfois technique (principe de la propagation dans la fibre), sur ce nouveau réseau qui commence à étendre ses tentacules dans le monde... dire que nous ne sommes qu'au début d'internet !

Outre l'aspect évident sur le réseau professionnel et commercial, c'est aussi les rapports entre chacun, alors déjà bien révolutionné avec le mail et le web, qui pourrai se voir boulversé. La prochaine étape, après cette nouvelle à venir, sera-t-elle de pouvoir télécharger ses pizzas ou son canapé tout neuf ?... qui sait ? (si vous connaissez l'impression 3D, vous verrez que tout est imaginable).

Sur ce, voici quelques photos de l'expo (elle même encadré par deux autres sur les technologie de lié à l'image et sur la convergence). 


 

Aujourd'hui, me voici déjà sur d'autres chantiers, et ce complètement différents (le rire, la coquille Saint-Jacques ou encore, la tectonique des plaques) ! 
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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 18:41
Cher tous, Je ne peux échapper à la règle des voeux pour ce premier article de l'année 2009...(article que je prends enfin le temps d'écrire !)
Je vous souhaites donc à tous :

• de tenir vos voeux 2009 (un conseil moins vous en faites, plus c'est simple)
• d'être inspiré pour tout ce que vous entreprendrez / d'entreprendre tous ce qui vous sera inspiré
• d'abuser des bons moments (même s'ils vous font grossir, tousser, pleurer ou mal à la tête)
• d'avoir une patate d'enfer (ainsi que les quatre autres fruits ou légumes recommandés par jours )
• de gagner beaucoup d'argent sans pour autant travailler plus...
• de ne pas écouter trop les infos qui ont pour missions de nous casser tout espoir ! non, nous ne sommes pas résigné...

Moi, cette année, j'irai respirer le plus souvent possible l'air du grand large... fuyons les courtes horizons ! Rien de tel qu'un bon vent de mer pour nous laver des pensées étroites. Donc, respirons, respirons et respirons !

Allez, à bientôt et bon vent ! 





 
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