Que dois-je faire ?...
Par cette simple petite question, tout un destin se cache. Quand la vie vous pousse dans vos retranchements, qu'elle vous presse jusqu'a vous mettre face à des choix cruciaux et que vous ne pouvez vous retourner et dire : "c'est bon, je laisse tomber, retour à la case départ". Que faire ?
Pas si simple de prendre sa décision. Il s'agirait d'y voir clair et d'avoir un chemin tracé dans l'évidence ! Mais non, ce n'est jamais le cas. Dans ces situations, vous êtes seul avec vous même, quoi qu'il arrive et même avec le meilleur des entourages. Rien n'y peut, vous devez affronter ces instants sans attendre la solution ailleurs que dans vos choix. Dans ce cas, ces choix deviennent votre vie même. Cette période est bâtit par ces substances sombres et lumineuses à la fois que sont les choix, les doutes, les espoirs et les angoisses... Vous êtes ce moment, cette instance de changement.
J'ai reçu dernièrement un conseil qui tient du dicton. Un conseil que déjà j'avais fait mien quand pour la première fois je l'avais entendu. "Des voies qui se proposent, choisi celle qui te paraît être la plus difficile !". Il peut apparaître comme fou, absurde voir masochiste pour certain, mais en fait, je suis convaincu du bienfondé de cette "pensée". Je le comprends ainsi : "Ne laisse pas tes peurs, la tiédeur ou encore la fatigue guider tes choix. Il ne faut pas se voiler la face au risque de tomber très rapidement dans une impasse". Cela dit, tout reste à faire...
Car dans cette histoire, le plus dur n'est pas forcément de se lancer dans une voie mais plutôt de toutes les discerner clairement. D'autant que parfois, elles paraissent toutes aussi difficiles. Là est le problème ! Quelle est celle qui est la plus difficile... La plus difficile pourrait être celle que l'on a pas envie d'emprunter. Non seulement le parcours est compliqué mais en plus, vous n'avez à priori aucune envie d'y aller. Peux-t-on trouver plus ardu ? C'est là où j'arrêterai la difficulté. A mon avis, il est indispensable d'aller ce vers quoi on tend. Les voies, celles que l'on peut nommer ainsi ne peuvent être que des chemins qui quelque part nous ressemble et semble répondre à certains besoins, à notre "constituttion". La difficulté est ailleurs...
Souvent, du moins en ai-je l'impression, nous avons des aspirations qui sont autre que ce vers quoi nous avançons. Nous avons tous des "rêves", attachés ou non à des talents, qui nous hantent comme de vieux fantômes qui attendraient qu'on les libère. Certain on réussi à les vivre, d'autres empruntent des voies détournées pour y arriver, mais la plupart du temps, nous sommes très loin de cette vie "rêvée". Pourquoi ? Et là je boucle mon article, parce que nous choisissons en général les voies les plus faciles qui se présentent, les voies les plus rassurantes. Hélas, la voie la plus facile n'est pas celle qui touche à nos aspirations profondes. Elle touche à un certain "rationnel" souvent à tord appelé "bon sens", "sens des réalités, des responsabilités"...
Le principal est donc de ne pas lâcher cette vision, ce point lumineux au loin qui guide nos actes. Nous devrons certes passer pas des moments sombres... Mais justement, pendant ces moments, nous devons d'autant plus garder le cap et ne pas succomber à la faciliter. C'est à dire se ranger et baisser les bras. Toute épreuve peu servir de rebond, et c'est ainsi qu'il faut la vivre sinon, non seulement elle vous fait souffrir mais en plus elle vous éloigne un peu plus de ce que vous voudriez être. Donc, gardez courage et transformez toutes vos épreuves en instants fondateurs ! A chaque fin correspond un début, c'est inévitable. A vous de poser les bonnes bases.
Je sais qu'il parait facile de parler ainsi mais pensez bien que c'est justement quand vous êtes en difficulté que vous devez garder l'esprit ouvert et fort. Il est facile d'être fort et plein de bonne volonté quand tout va bien, mais est-ce là que c'est le plus utile. Un chose est importante à garder à l'esprit, nous ne sommes pas les événements qui nous arrivent, des difficultés nous en connaitrons tous. Nous sommes ce que nous en faisons. Nos actes, nos réponses, et finalement nos choix sont ce qui constitue notre être tout autant que nos bras, notre sexe, notre cœur ! Donc, choisir la voie la plus difficile est par défaut créer du courage, de la force et de la volonté.
Donc à la question "Que dois-je faire ?" peut-^tre faut-il répondre simplement et naïvement : "Ose être ce que tu veux être !". Je sais, la voie est longue et difficile, alors bonne route quel que soit le choix !
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