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22 septembre 2008 1 22 /09 /septembre /2008 17:18

Non, ce ne sont pas des compositions au même titre que les précédentes réalisations.

Je pensais continuer ma série de montages avec mes nouveaux clichés, seulement, face aux visuels, je n’ai eu envie, dans un premier temps que de faire une légère retouche et non un chamboulement « Frankensteiniesque ».

Ces images d’intérieur, mis à part le fait qu’elles ont été prises chez quelqu’un pour qui j’ai beaucoup d’affection, évoquent plus généralement, chez moi, toute une histoire, toute une géographie… Cet univers est un étrange mélange ; une déco faite de jouets sur fond de tapisseries à médaillons… Toute une époque, tout un esprit s’y attache, celui où les boîtes de chocolats offrent des images qui s’accrochent aux murs, où les cadeaux, les souvenirs de vacances, s’exposent, où des animaux morts et empaillés tiennent compagnie aux poupées de porcelaine…

Bref, un univers en fait très riche, auquel probablement à bon nombre y ont un vécu… Ce n’est pas un hasard si, aujourd’hui, une tendance rétro à fait surface en dépoussiérant certaines tapisseries et certains mobiliers. Tout ce qu’ils véhiculent de kitch, de riche, d’enfantin nous fait sourire, (ou peur parfois J ). Ajoutez à cela le bruit d’une horloge, une odeur de cuisine, et vous serez à bord d’une vraie machine à remonter le temps, ou, plus justement, à le retrouver. Plus fort que la madeleine !

Tous les objets véhicule une valeur affective qui, à chaque fois, marque un épisode, une tranche de vie… Cette approche enfantine de la décoration est plus que de la « déco »… Ces intérieurs sont vivants !

Souvenez vous de ces moments où le temps s’écoulait lentement, très lentement. TIC TAC TIC TAC…

Allez, voici les premiers clichés… N’avez-vous pas vous aussi, un intérieur semblable qui occupe une petite, ou une grande, partie de votre mémoire ?
      





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19 septembre 2008 5 19 /09 /septembre /2008 17:06
Pour varier un peu des recherches visuels, voici un petit texte écrit il y a maintenant quelques années. Avis aux amateurs d'insectes volants, de fleurs ou d'excréments, ce texte est pour vous ! 

Mouche ou papillon

Un papillon est attiré par toutes les beautés du jardin. Il virevolte d’une fleur à l’autre, de couleurs vives en couleurs vives. Son nectar est celui des âmes toujours en quête de splendeur, de lumière et de pureté.

La mouche vole lourdement, bruyamment, vers tous les déchets qui se présentent. Plus l’odeur est fétide, plus elle se sent attirée, pas un excrément qui ne la fasse saliver. L’esprit sombre se love, s’enfonce et se repaît de ce même reliquat.

Mouche ou papillon, papillon ou mouche, ni l’un, ni l’autre ne sait ce qui le pousse à ces instincts ? Peut-être élaborent-t-ils des théories, des principes bien fondés pour expliquer leurs penchants, mais toujours, les mêmes appâts sont convoités, toujours les mêmes dégoûts sont prononcés. Et, si un principe leur fait croire qu’il s’agit là d’un choix, d’une valeur divine qu’ils ont su interpréter, il n’en reste pas moins qu’ils naissent, vivent et meurent en aimant la merde ou les fleurs.

La mouche voit-elle son mets comme une déjection fétide ? Non, pour elle, son repas est nourrissant et même équilibré. Elle y trouve toutes les molécules dont elle à besoin. Le papillon choisi-t-il d’aimer une tulipe, une rose ou un lilas ? Il y trouve simplement, lui aussi, les molécules dont il a besoin.

Chacun, en son plat, voit la splendeur incarnée et, dans ce qui lui est mauvais, la plus laide des laideurs.

Si le papillon suivait la fleur jusqu’aux racines, il y trouverait la merde.
Si le papillon suivait la fleur jusqu'à ses pétales, il y trouverait la merde.
Si la mouche contemplait la merde, il y verrait percer la fleur.
Si la mouche remontait la brève histoire de la merde, il y verrait la fleur.

Alors, mouche ou papillons, appréciez ce qui vous attire, rejetez ce qui vous répugne mais ne cherchez pas à y trouver un sens. Vous pourriez les confondre avec une quelconque vérité. Il est évident, pour tout être que, ni la mouche, ni le papillon n’a tort d’aimer ce qu’il aime et de détester ce qu’il déteste. Quel esprit stupide ira donner raison à la mouche ou au papillon ? Que tous deux virevoltent, et, l’âme sereine, regardons-les danser ou se manger eux-mêmes !

Que vous soyez mouche ou bien papillon, que vous aimiez les fleurs ou encore la merde, ne craignez pas d’en profiter car ceux qui vous jugeront auront le nez dedans…

 
BIZZZ à toutes les mouches et à tous les papillons ! 
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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 16:51
Voici juste 2 nouvelles compositions qui viennent clore cette série.


 
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17 septembre 2008 3 17 /09 /septembre /2008 09:34

Voici un nouvel opus de ma terrible série sur les montages photos…

Cette nouvelle palette est pleine de bons souvenirs. Pendant qu’une troupe d’enfants (dont les miens) suivait un butoir à patate pour cueillir des lançons* (et oui !), de mon côté, je pêchais des instants, des couleurs et du temps.

Voici donc le résultat de cette journée passée sur des kilomètres de sable, transpercés par des bouchots.

* Allez, voici une petite explication… Pendant que l'on creuse (tel un cheval de trait) dans le sable avec le butoir à patate, juste au bord de la mer et à marée basse, il s’agit de ramasser les petits poissons qui en sortent comme par magie. Attention néanmoins de ne pas saisir une vive !

      

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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 15:45

Nouvelle série : la "palette" est mon jardin. Des personnes proches s’intègrent dans mes compositions. De ce fait, le sens, pour moi, prend une tout autre valeur. D’ailleurs, ses sens non recherchés m’ont pris par surprise. On n’est plus maître chez soi !

Je profite de cette nouvelle série pour rendre un hommage à mon jardin !

Travaillant chez moi, il fait partie de mon cadre quotidien, c’est ma salle de pause, mon espace syndical ou encore mon support de méditation (arracher les mauvaises herbes autour de vos tomates est un très bon exercice de relaxation !).

Je m’imagine souvent qu’une maison est à notre image, ce qui me rassure, c’est que j’aime beaucoup mon jardin ! Il n’est pas immense pourtant il propose différents états : sous-bois, "pelouse", léger foutoir d’outils et de jeux pour enfants… Les zones maîtrisées côtoient les espaces plus libres. Ce jardin est comme une bonne surprise derrière une façade type maison nantaise aux aspects moins engageants. 

Bon, les visuels ne parle pas de tout cela mais forcément, c’est quelque part, encore une fois caché. De la à dire que ces visuels sont peu engageants… Peut-être !

      

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12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 14:49
J'ajoute juste un nouvel essai sur une ambiance différente.

 
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12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 10:31

Comme promis avant une "interlude textuelle", voici la suite de mes essais.

Celle-ci, a été réalisée à partir de quelques photos prises à Rennes. Il en ressort pour certaines, je trouve, une figure christique, je ne l'avais pas perçu, je vous l’assure, dans les personnages à l’origine. Ce fût ma seconde série après avoir travaillé sur le port de Saint-Nazaire. Les clichés de bases, moins graphiques de par leur nature, apportent des jeux très différents. On change de palette.








    

    

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11 septembre 2008 4 11 /09 /septembre /2008 10:53

Depuis des années, j’écris régulièrement. Moins fréquemment ces derniers temps, pour les raisons énoncées dans le dernier article. Je n’avais pourtant pas lâché complètement cet exercice. Il était le seul contact avec ce qui ressemble à une étude de soi. De cette pratique, sont sortis tous types de discours : histoires, « poèmes », réflexions, inclassables… Il s’agit d’un travail personnel qui donc par définition est très difficile à présenter. Depuis quelques temps, j’ai entrepris de retaper sur micro tout ce que j’avais jeté sur papier. Tout… Le pire comme le meilleur. 

Donc, hier, je suis tombé sur différents écrits qui ne sont pas sans lien avec mon travail d’image actuel. Je vous en livre donc quelques extraits.

Premier texte :  (ce texte est en fait tiré d’une idée de conte sur lequel j’ai travaillé. Une sorte d’étude préparatoire. Je vous ai donc coupé quelques aspects plus formels)
(…) N’avez-vous jamais ressentit l’existence des rêves, des êtres peuplant ces rêves ? Ces rêves qui nous semblent palpables et dont l’esprit nous pénètre plus que celui du voisin d’en face.
Ne peut-on dire alors, qu’un rêve a sa propre existence et, même si la «
 non-matière » est son élément, il n’est pas sans impact sur la matière, et donc, sur nous-même…
Imaginez maintenant, qu’un être naisse de ces rêves et agisse de sa propre volonté au même titre que vous agissez sur vos rêves. Son pouvoir serait immense et nous deviendrions le propre rêve de cet être
 !
- Notre esprit fige, instant après instant, tout ce qui nous entoure, comme médusa figeait d'un simple regard. Nous oublions ,par simplification, le lien subtil entre chaque instant qui fait que rien, absolument rien n'est figé ! -
Nos rêves sont des lieux uniques d’expérimentation de cette sensation de mouvement perpétuel. Tout bascule d’instant en instant, et nous-même passons d’un personnage à l’autre dans une étrange normalité.
Rendez-vous compte qu’aujourd’hui, maintenant, nous vivons dans un monde semblable
 ! Nous créons une logique à cet univers, nous lui apportons une stabilité, et peut-être du sens, pourtant, tout cela n’est qu’un jeu puissant de notre esprit.
Nous devons vivre, l’esprit nous apporte une cohérence nécessaire pour avoir l’illusion d’avancer, d’évoluer, alors que chaque instant nous offre son univers unique et entier.

 Deuxième texte : (note haut de page : 4h30 du matin, excusez le peu de clarté, le 07/02/98)
Ma vie ressemble, jusqu'à présent, à un griffonné orné d’esquisses aux traits plus ou moins appuyés. Doucement, je tente d’installer quelques couleurs. Les coups de crayon passés ne pourront jamais plus être sublimés. J’affine donc mon geste pictural d’instant en instant, sachant qu’un instant peu contenir une fresque sans fin. A la fin de mes jours, j’aimerais passer d’œuvre en œuvre, de symphonie en symphonie. Même si ma vie doit ressembler à une bande dessinée aux traits caricaturaux, que ce soit réalisé avec des gestes surs, en accord avec mon être.
Une vie griffonnée qui deviendrait une œuvre de maître.
Il s’agirait en fait d’une peinture rupestre où l’on suit des bas-reliefs naturels. Ceux-ci deviennent bisons, chasseurs,…
Ce n’est pas la conscience qui doit guider le geste mais comme le sculpteur, on doit suivre la voie déjà existante (inscrite) dans la matière, sans savoir où celle-ci nous mène. Simplement, ne pas chercher à gratter là où l’instinct ne nous conduit pas. La forme sera belle, si la force agit dans le sens de la matière
.

J’en conviens, ces textes, surtout le deuxième, ont des passages quelque peu « lyriques ». Si ces textes ne sont pas ceux pour lesquels j’ai le plus d’affinité, ils abordent tous deux des notions qui me sont chère : « l’instant » qui contient toute chose, et la perception (intelligence comprise) qui mène à l’interprétation (donc à l’illusion). De plus, même s'il est certain que je le ferai, je sens que j’aurai plus de mal à mettre en ligne certains travaux. Disons que de les mettre en pâture à d'éventuelles critiques ne m'est pas si simple... Je passe donc par des étapes. C’était la première. Après tout, c’est aussi pour cela que j’ai fait ce blog. 



Voici deux autres visuel du port, histoire d'illustrer ces propos...
 
vous remarquerez que comme toute bonne recherche, certains visuels tournent autour d'une même composition. Un brin de couché de soleil et on effleure le kitch, son "reflet" l'est peut-être moins.
 
là, je m'éclate... 

 

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10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 14:13

Depuis quelque temps donc, je me replonge dans un travail personnel. Après un séjour en agence où tout mon temps et mon énergie étaient absorbés par un travail dit de « créatif ». En fait, même si l’agence était de taille réduite (entre 6 à 7 personnes), la notion de rendement restait néanmoins omniprésente… Il nous faut donc sans distinction, faire une affiche pour une exposition et en même temps un pack pour un pâté bas de gamme. Si en soit, l’expérience n’est pas à regretter voir instructive, je suis aujourd’hui plus qu’heureux de combler ce qui m’avait toujours accompagné, le désir de produire un travail de recherche. Malgré tout, après ce break de 4 ans (quand même), il me faut réapprendre… Soyez donc indulgents, je décloisonne un esprit taillé pour le consensuel. Ce dernier se vendant en général mieux !

Mais oublions cette page de « publicité » et passons à aujourd’hui… Depuis que je suis à mon compte, j’ai fait l’acquisition d’un reflex numérique, le Nikon D80. Après avoir commencé avec un argentique, j’apprécie (et c’est un euphémisme) l’usage de cet appareil. J’ai donc, comme premier objectif, de me faire plaisir en réalisant des photos de lieux ou de moments qui m’inspirent.

Dans un second temps, après avoir bien profité de la « balade », me voici face à mon ordinateur, mes photos et photoshop (un ami de plus de 15 ans). Commence alors un nouveau travail, celui de composer de nouveaux visuels uniquement avec les clichés marqués par un temps et un l’espace… Je ne sais pour quelle raison mais, pour le moment, un principe tacite c’est imposé, celui de ne pas mélanger les séries de clichés. Peut-être ai-je déjà triché une ou deux fois, nul n’est parfait.

En général, une photo me sert de base pour la composition, je garde donc le format initial (homothétique au 15 x 10) à de rares exceptions prêt. Plusieurs réalisations s’ébauchent en même temps, 3 ou 4. Quand je bloque sur une, je passe à l’autre. Tant que je me sens inspiré, je continue. Un travail est fini quand mes perceptions ne crient plus au scandale ou, un plus léger, « ça cloche ! ». Par contre, si quelques jours après de ma phase « BAT» (déformation professionnelle), il me dérange à nouveau, je le  laisse néanmoins tel quel… Tans pis, pour moi, je tenterai de faire mieux la prochaine fois. De toute façon, je ne suis que rarement satisfais après l’épreuve du temps… Trop ceci ou pas assez cela, c’est minant mais pas démotivant.

Pour ce qui de la technique, elle est très simple. Je ponctionne dans les images non par la forme (détourage classique) mais par la couleur. Mes photos sont de vraies palettes plutôt que des banques d’images. Forcément, des formes apparaissent, d’autant que mes sélections peuvent être étendues, mais il y a toujours des absences ou des « présences » non contrôlées. De ce fait, je ne suis pas dans un rendu « léché », parfois encore moins que d’autre… Il arrive pourtant de toucher du doigt le kitch même avec cette technique plus ou moins «  aléatoire ». Au final, je ne calcule jamais mes choix, je laisse l’idée du moment suivre son cours.

Une troisième étape, en cours de réflexion, est de savoir comment présenter les travaux. Le blog est une partie de la réponse mais pas la réponse. A priori, je vais les imprimer sur des supports différents. Je veux sortir du système développement photo classique. La technique permet aujourd’hui d’aller assez loin sur cet aspect. Affaire à suivre…

Bon, après avoir vu les images, peut-être vous direz vous, « tout cela pour ça ». Certes les réalisations ne révolutionnent pas le monde de l’image mais certaines ne sont, à mon avis (aussi objectif que possible), pas sans intérêt… tout du moins pour moi. Après tout, le nombre n’est pas un gage de bon goût. (Là, je pourrais citer des exemples, mais j’en vexerais certain. Ayant appris à relativiser mes jugements, je vous épargne la démonstration…).


Voici donc quelques réalisations (plus grandes que la précédente, suite à la remarque (désobligeante) de Nat. Je débute dans l’univers impitoyable du blog… Où sont les encouragements ?). Commençons par quelques exemples de la série sur le port, un travail sur le reflet et l'horizon. Prochaine article, Rennes et mon jardin !

     
Visuel troublant, non ? un paquebot peut donc cacher de la sensualité. 
 
le port en rose

 
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9 septembre 2008 2 09 /09 /septembre /2008 11:33

L’effet lent…

Ce nom, qui était destiné à une association qui n’a eu de vie que dans mon esprit, représente tout le contraire de ce qui caractérise notre société. Je vais donc défoncer quelques portes ouvertes pour vous l’expliquer.

Le jeu de mot, qui ne vous aura pas échappé, avec « éléphant » colle parfaitement avec l’esprit de ce que je souhaite trouver… celui d'une action lente mais puissante !

Soit, nous avons tout le temps qu’il faut pour vivre nos plaisirs, nos passions et nos métiers, mais paradoxalement, nous n’en avons plus pour penser, prendre du recul, expérimenter. Il nous faut tout, et tout de suite.

L’effet lent… Je constate, que nous agissons toujours dans la précipitation, par impulsion, nous comblons les trous jonchant notre agenda par des activités, des rendez-vous, des visites… Nous n’aimons pas le vide, nous en avons peur ! Pourtant, nous n’agissons, au final, qu'en surface. Les vrais changements arrivent par le tréfonds de nos êtres. Par des mouvements lents, puissants, loin des agitations nerveuses de notre société. Nous fuyons quelque chose sans savoir trop de quoi il s’agit. Le pire, c'est qu'au final, nous sommes persuadé d'être rattrapé.

L’effet lent... C’est prendre du temps pour se poser, se regarder en face, sans juger, juste pour contempler. S'ouvrir à sa créativité, c’est s’autoriser à voir différemment un même élément. C’est associer ce qui ne semblait pas destiné à l’être. La créativité est, plutôt qu'un don en plus, des blocages en moins. Ceux qui pense en manquer ne doivent donc pas chercher à l'acquérir, mais plutôt faire un ménage et, peut-être briser quelques mécanismes intellectuels.

L’effet lent, c’est aussi agir sans vouloir un profit immédiat. Faire ses recherches sans penser à un but quelconque. Sans cette idée de gain, les gestes s’apaisent aussitôt. Attention, ceci est possible sans pour autant devoir se faire moine zen. Je ne prêche pas pour quoi ou qui que se soit ! si effectivement, certaines idées rejoignent certains courants de pensée, en fin de compte j’en suis loin. Le recul doit être pris totalement, même et surtout sur nos convictions. Bon, je ne cacherais pas qu’une pratique du tai ji quan par exemple, ne puisse intervenir dans ma façon d’aborder ce blog. Oui, mais ce n’est pas l’objet du discours, c’est simplement l’une des facettes qui me compose et qui, inévitablement agit dans un mouvement de fond. Certaines pratiques apportent certaines réponses qui ne leur appartiennent pas. Ces réponses sont à l’origine de la pratique, et non l’inverse ! Je voulais éclaircir ce point ne me demandez pas pourquoi… Certains le savent peut-être, ceux qui veulent cloisonner les pensées.

L’effet lent est donc le nom d'un lieu vaste où nous sommes autant à l’écoute que dans l’action. Un espace de recherche où l’on ne cherche pas à trouver, étonnant, non ? Les maladresses sont autorisées puisqu’elle ne le sont que d’un point de vue donné. L’idée étant que nous agissions sans tendre vers un résultat ou un autre, les effets seront forcément au rendez-vous, il faut juste savoir les recevoir.

Tout cela demande de lâcher prise et, c’est probablement la partie la plus difficile du travail !  Pour exemple, j’entame ce blog, et pour le moment, j’avance en n’ayant pas encore ce sentiment si agréable de l’évidence. Un sentiment qui fait son apparition quand les actions coulent de source et que l’on se sent tout entier dans ce que l’on fait. Voilà, c’est dit, il me reste à trouver le ton juste sur ce web ! Avançons, nous verrons bien.


Le visuel accompagnant est un essai d’une série réalisée à partir de photos prises au port de Saint-Nazaire. En ce moment, je m’amuse à utiliser mes photos comme autant de palettes au service d’une composition. Un exercice dont je parlerai une prochaine fois.

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  • : L'effetlent
  • : "Ceci n'est pas un blog !" Ceci est un espace vivant qui, je l'espère, apportera quelques moments de réflexions, de sourires ou pourquoi pas d'agacement !
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