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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 14:30

Ceci n'est que simple jeu des mots et des sens. Certes il inclut des sentiments, des ressentits mais ce n'est qu'un "poème" et rien de plus... Comme dans le précédent "Buveur de thé", tout n'est pas au premier degré. Comme pour l'alcool, je ne commence apprécier qu'au 4ème ou au 5ème... Après cela dépend du nombre de ver(re)s !

Je tenais à cette introduction pour rassurer certaines personnes sensibles à mes états d'âme ! Voici donc une petite poésie, avec tout le veillot que cela peu induire. Elle est coloré de nostalgie. Et j'aime bien la nostalgie, elle me nourri et n'a vraiment rien à voir ni avec les regrets, ni avec les idées noires. Au contraire, la nostalgie, c'est se plonger dans un bain d'eau chaude (le passé), tiédie par la fraicheur de l'air (le présent). Avec un peu de savons qui mousse (le savon qui mousse) c'est un vrai bonheur ;-)

 

.......

 

Au détour de nos Grandes Illusions

Souvient-toi, on se croisait mon ange

Au détour de Petites Allusions

Souvient-toi, croassaient les mésanges

 

Petits chemins bordés de nos pensées

Nous marchions confiant, œil cerné de joie

Palissade dorée, haies bien taillées

Jardins aux maîtres carrés et bourgeois

 

Petits métiers qui tissaient nos dettes

Nous remplissions nos besaces devant

L’argent content des avis obsolètes

Qui tue l’art pour un bonheur contingent

 

Reflet lustré d’un décompte en banque

Nous briquions de peaux cédées en main

Un véhicule dont la rime manque

Mais dit tant sur la nature des liens

 

Au détour de nos Grandes Illusions

Souvient-toi, on se croisait mon ange

Au détour de Petites Allusions

Souvient-toi, croassaient les mésanges

 

Petit projet nourri les grands espoirs

Nous percions nos murs, crochant nos envies

Cadre idéal pour le couffin d’un soir

Au catalogue, enfants sur deux vies

 

Des astres annoncés par voie de presse

Voici qu’Elle ne vit que pour ce gars là

Le papillon ose élire l’expresse

Au jardin secret d’où elle s’envola   

 

L’herbe fût verte sous la balançoire

Et sous le rire puissant des enfants

Aujourd’hui, l’arbre d’or a perdu ses poires

Compote acide à mémoire d’effet lent

 

Au détour de nos Grandes Illusions

Souvient-toi, on croassait mon ange

Au détour de Petites Allusions

Souvient-toi, on croisait les mésanges

 

Un e.monde nouveau qui s’annoncent

Je pointe un regard derrière ton nom

Pour voir les grincements qui balancent

Et la rouille qui colore mes sermons

 

Tapisseries et peintures ont verdies

Et je n’ai plus qu’un refrain de saison

Qui berce quelques années cramoisies

Quand l’amour logeait au feu du balcon

 

Mais dans ces mots sans écho y demeure

Une pensée tendre et souriante

Bien au delà de toutes mes humeurs

Toute sa chaleur qui m’oriente

 

Aux dés, lancé de Grandes Allusions

Souvient-toi mon ange, on y croasse

Aux dés, petit tour des nos Illusions

Un, deux, trois, silence ! Mes anges passent 

 

 

 

 

 

 

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commentaires

Y
Sublime !
Répondre
L
<br /> <br /> Et bien merci Yoann ! Tu n'interviens pas souvent mais pour me dire des mots aussi sympa tu devrais ;-)<br /> <br /> <br /> <br />

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  • : "Ceci n'est pas un blog !" Ceci est un espace vivant qui, je l'espère, apportera quelques moments de réflexions, de sourires ou pourquoi pas d'agacement !
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